Ce qui se passe dans le subconscient
En résumé, nous savons que certains excitants ou modes d’énergie, comme la lumière, le son, les odeurs, agissant dans des conditions convenables d’intensité et de contraste, provoquent sur nous-même un état de conscience appelé sensation. Cette sensation, une fois perçue, ne s’efface jamais entièrement, elle peut reparaître, dans certains cas, sans que l’excitant intervienne, mais alors elle renaît affaiblie ;
En résumé, nous savons que certains excitants ou modes d’énergie, comme la lumière, le son, les odeurs, agissant dans des conditions convenables d’intensité et de contraste, provoquent sur nous-même un état de conscience appelé sensation. Cette sensation, une fois perçue, ne s’efface jamais entièrement, elle peut reparaître, dans certains cas, sans que l’excitant intervienne, mais alors elle renaît affaiblie ;
c’est le phénomène du souvenir. De même, un objet, un être, une scène déterminent un agglomérat de sensations, soumis au même processus de renaissance ; la réapparition de l’agglomérat constitue précisément une image. La totalité de nos sensations se fixe donc en nous-même et constitue ainsi une sorte de magasin, qu’on appelle le subconscient. Mais comme nos impressions sont, dans une certaine mesure, communes à d’autres personnes, il en résulte que le subconscient renferme, parmi nos souvenirs, des images qui se retrouvent dans le subconscient d’une autre individualité. Par affinité, ces images s’associent entre elles et constituent des fils conducteurs qui permettent, occasionnellement, de puiser dans le subconscient d’autrui. Nous pouvons donc dire que ces magasins d’images ne sont pas hermétiquement clos, et que si nous accédons plus facilement dans celui qui nous est propre, nous pouvons néanmoins, dans certains cas, ouvrir la porte de communication et pénétrer dans celui du voisin, puis, gagnant de proche en proche, parvenir à visiter tel subconscient qui nous attire.