Le calcium Pendant la grossesse
Le squelette de l’enfant à terme contient environ 30 g de calcium et 17 g de phosphates ; les trois quarts de ce contenu minéral sont déposés pendant le dernier trimestre de grossesse. Il en résulte une augmentation des besoins maternels en calcium et en phosphore, surtout à partir du sixièmemois. Elle est, normalement, couverte par une adaptation physiologique du métabolisme calcique, qui conduit à une capacité accrue de l’intestin à absorber le calcium dès les premiers jours de grossesse et à une augmentation de la résorption osseuse pendant le dernier trimestre de grossesse. Mais cette adaptation n’est possible qu’en présence de réserves suffisantes de vitamineD.
Des apports calciques faibles peuvent aggraver la sévérité de la perte osseuse du dernier trimestre (1) et le risque de développer une prééclampsie (2). C’est pourquoi il faut encourager les femmes à consommer des produits laitiers si elles ne le font pas ou pas suffisamment. Si elles n’aiment pas cela, conseillez-leur des eaux minérales riches en calcium (> 150mg/l) et les aliments courants enrichis en calcium – en limitant les produits à base de soja, en raison de leur teneur en phyto-estrogènes (voir page 26).
* Certains auteurs proposent de supplémenter la mère plutôt que l’enfant. Mais dans ce cas, les apports doivent être élevés (2 000 à 4 000 UI/j, soit 50 à 100 μg/j) pour couvrir les besoins de la mère et de l’enfant, et les risques cliniques de cette stratégie pour la mère n’ont pas été évalués.
En l’état actuel des connaissances, la supplémentation de la mère n’est donc pas recommandée.
Pour avoir suffisamment d’apport calcique, il faut consommer 3 produits laitiers par jour (lait, yaourt, fromage). Ce repère est le même pour tous les adultes. En ce qui concerne les adolescentes, il leur est recommandé de consommer 3 ou 4 produits laitiers par jour.
La prescription de suppléments calciques médicamenteux ne se justifie que dans quelques cas pathologiques.
Le squelette de l’enfant à terme contient environ 30 g de calcium et 17 g de phosphates ; les trois quarts de ce contenu minéral sont déposés pendant le dernier trimestre de grossesse. Il en résulte une augmentation des besoins maternels en calcium et en phosphore, surtout à partir du sixièmemois. Elle est, normalement, couverte par une adaptation physiologique du métabolisme calcique, qui conduit à une capacité accrue de l’intestin à absorber le calcium dès les premiers jours de grossesse et à une augmentation de la résorption osseuse pendant le dernier trimestre de grossesse. Mais cette adaptation n’est possible qu’en présence de réserves suffisantes de vitamineD.
Des apports calciques faibles peuvent aggraver la sévérité de la perte osseuse du dernier trimestre (1) et le risque de développer une prééclampsie (2). C’est pourquoi il faut encourager les femmes à consommer des produits laitiers si elles ne le font pas ou pas suffisamment. Si elles n’aiment pas cela, conseillez-leur des eaux minérales riches en calcium (> 150mg/l) et les aliments courants enrichis en calcium – en limitant les produits à base de soja, en raison de leur teneur en phyto-estrogènes (voir page 26).
* Certains auteurs proposent de supplémenter la mère plutôt que l’enfant. Mais dans ce cas, les apports doivent être élevés (2 000 à 4 000 UI/j, soit 50 à 100 μg/j) pour couvrir les besoins de la mère et de l’enfant, et les risques cliniques de cette stratégie pour la mère n’ont pas été évalués.
En l’état actuel des connaissances, la supplémentation de la mère n’est donc pas recommandée.
Pour avoir suffisamment d’apport calcique, il faut consommer 3 produits laitiers par jour (lait, yaourt, fromage). Ce repère est le même pour tous les adultes. En ce qui concerne les adolescentes, il leur est recommandé de consommer 3 ou 4 produits laitiers par jour.
La prescription de suppléments calciques médicamenteux ne se justifie que dans quelques cas pathologiques.