Héliogabale, cet empereur venu de Syrie, qui entra dans Rome sur un char traîné par des femmes nues, avait un historiographe, rien que pour décrire ses repas. N’avait-il pas raison, puisqu’il n’en fit jamais un qui coûtât moins de soixante marcs d’or, c’est-à-dire cinquante mille francs de notre monnaie?
Il se faisait faire des pâtés de langues de paons, de rossignols, de corneilles, de faisans et de perroquets.
Ayant entendu dire qu’il existait en Lydie un oiseau unique, le phénix, il voulait le manger, et promettait deux cents marcs d’or à celui qui le lui apporterait.