Prenez conscience des limitations de votre perception
Le livre "les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent" de Stephen Covey, rapporte une vieille histoire trouvée dans la Revue de l'Institut Naval des Etats Unis:
Le livre "les 7 habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent" de Stephen Covey, rapporte une vieille histoire trouvée dans la Revue de l'Institut Naval des Etats Unis:
"Deux navires de guerre manoeuvraient par gros temps, depuis plusieurs jours. Un officier prit son tour de garde sur le vaisseau-amiral, alors que la nuit tombait. Le brouillard rendait la visibilité mauvaise et le capitaine décida de rester sur le pont, pour tout surveiller. Peu après la tombée de la nuit, la vigie annonça :
Feu, par tribord avant !
Quelle direction prend le bâtiment ? demanda le capitaine.
Il est immobile, répondit la vigie. Cela signifiait que la collision était proche. Le capitaine ordonna de signaler le risque au navire et de lui demander de changer de cap à 20 degrés. S'impatientant, il prit le micro pour dire lui-même:
Je suis le Capitaine et je vous demande de changer de cap.
Il reçut la réponse suivante:
Je ne suis que quartier-maître de 2e classe, mais c'est vous qui feriez mieux de changer de cap.
Le capitaine, furieux, hurla :
Nous sommes un vaisseau-amiral de la Marine Nationale et je vous ordonne de changer de cap.
Je suis un phare, indiquèrent les signaux en réponse.
Le vaisseau-amiral changea de cap."
Quand nous reconnaissons que notre interprétation de la réalité est, comme dans cette histoire, passablement conditionnée par le sentiment de notre propre importance, nous commençons à ouvrir notre esprit.
Ce que nous percevons comme la réalité, n'est pas "toute" la réalité. Nous ne savons pas tout ce qui se rapporte à notre travail, à nos relations amoureuses ou à l'éducation de nos enfants. Nous n'avons pas toujours raison. Chacun d'entre nous a sa propre vérité qui, quoique différente de celle des autres, est tout aussi valable.
De temps en temps, il nous arrive la même histoire qu'au capitaine : nous discutons violemment avec un phare pour le convaincre de changer de cap. Cela arrive parce que, même si nous comprenons intellectuellement qu'il y a différentes laçons de voir la réalité, dans le fond nous croyons être un "cuirassé" et nous considérons que les autres doivent voir les choses comme nous.
Nous avons tout à gagner à être plus conscients de notre propre "carte du monde", de notre "brouillard", et du fait que nous acceptons comme vraies beaucoup de choses, sans chercher à les vérifier. En reconnaissant de quelle manière nos croyances et notre langage "programment" notre perception, nous aurons l'esprit plus ouvert pour examiner de nouvelles possibilités, pour écouter et tenir compte de la réalité des autres et pour trouver de nouvelles solutions à nos problèmes.
Feu, par tribord avant !
Quelle direction prend le bâtiment ? demanda le capitaine.
Il est immobile, répondit la vigie. Cela signifiait que la collision était proche. Le capitaine ordonna de signaler le risque au navire et de lui demander de changer de cap à 20 degrés. S'impatientant, il prit le micro pour dire lui-même:
Je suis le Capitaine et je vous demande de changer de cap.
Il reçut la réponse suivante:
Je ne suis que quartier-maître de 2e classe, mais c'est vous qui feriez mieux de changer de cap.
Le capitaine, furieux, hurla :
Nous sommes un vaisseau-amiral de la Marine Nationale et je vous ordonne de changer de cap.
Je suis un phare, indiquèrent les signaux en réponse.
Le vaisseau-amiral changea de cap."
Quand nous reconnaissons que notre interprétation de la réalité est, comme dans cette histoire, passablement conditionnée par le sentiment de notre propre importance, nous commençons à ouvrir notre esprit.
Ce que nous percevons comme la réalité, n'est pas "toute" la réalité. Nous ne savons pas tout ce qui se rapporte à notre travail, à nos relations amoureuses ou à l'éducation de nos enfants. Nous n'avons pas toujours raison. Chacun d'entre nous a sa propre vérité qui, quoique différente de celle des autres, est tout aussi valable.
De temps en temps, il nous arrive la même histoire qu'au capitaine : nous discutons violemment avec un phare pour le convaincre de changer de cap. Cela arrive parce que, même si nous comprenons intellectuellement qu'il y a différentes laçons de voir la réalité, dans le fond nous croyons être un "cuirassé" et nous considérons que les autres doivent voir les choses comme nous.
Nous avons tout à gagner à être plus conscients de notre propre "carte du monde", de notre "brouillard", et du fait que nous acceptons comme vraies beaucoup de choses, sans chercher à les vérifier. En reconnaissant de quelle manière nos croyances et notre langage "programment" notre perception, nous aurons l'esprit plus ouvert pour examiner de nouvelles possibilités, pour écouter et tenir compte de la réalité des autres et pour trouver de nouvelles solutions à nos problèmes.