Travail sur le malade

Travail sur le malade
Avant de commencer les soins, il faut préparer le malade à les recevoir.
Moralement il est sous-entendu qu'il est d'accord puisqu'il croit en vous et vous attend. Mais ce n'est pas suffisant. Voici la préparation initiale à établir.
Tout d'abord, par voie d'observation aiguë et continue, détectez quel rayonnement est celui de ce malade, et la catégorie de lumière qu'il appelle, même inconsciemment.
De cette lumière aux vibrations colorées précises, vous constituez un nuage dans lequel vous plongez le malade.
Ce nuage provoqué, vous l'entourerez d'un cordon magnétique à l'intérieur duquel passera le courant nécessaire au rayonnement voulu.
Ce rayonnement, atténué par l'ampleur de son développement, baignera tout l'être malade, le pénétrant par tous ses pores, et lui apportant ainsi l'aide nécessaire.
Souvent ce procédé est suffisant. Il active les forces, le malade y puise et, d'emblée, se guérit de lui-même.
Il ne suffit pas de projeter savamment le rayon coloré et d'en mesurer l'intensité. Il est souvent nécessaire:
1. De mélanger les rayons, soit par couches, soit par fusion.
2. De leur imprimer le mouvement adapté à la maladie en question. Le rayonnement par nappes peut-être plaqué en immobilité.
Bien entendu la question de temps intervient. Toutefois il sera bon de distinguer s'il doit être léger ou pesant, s'il doit onduler ou crépiter.
L'ondulation lumineuse engourdit le mal. Elle endort le malade comme le bercement endort l'enfant.
Le crépitement peut s'exercer sur toute l'épaisseur d'un cataplasme de lumière, ou bien, selon les conditions à tenir en surface. Au cas où le système nerveux du malade serait exacerbé, il serait utile de laisser une nappe colorée (mentale bien entendu) en contact avec la chair, et de maintenir le crépitement très au-dessus, séparé de la peau par quelques centimètres de vide.
Ce crépitement peut être de même catégorie que l'énergie magnétique. Mais il peut aussi être provoqué par un simple appel à la lumière.
On peut également traiter le corps malade comme un miroir, pour l'obliger à devenir le reflet direct et précis de la lumière qui lui est offerte.
Pour ce qui touche au concept mouvement on peut également régler la lumière en lui imposant une catégorie de cours d'eau ou de cascade ou de torrent.
Cela lorsqu'il s'agit de dégager le corps d'un état congestif.