Pendant la grossesse
La grossesse entraîne une augmentation des besoins en fer de l’ordre de 600mg, liée à l’élévation de la masse sanguine, à la croissance foetale et au développement placentaire (1). L’absorption intestinale du fer augmente au cours de la grossesse ; un statut martial bas est observé en Europe chez 10 à 40% des femmes enceintes, mais seulement 1 à 3% des femmes enceintes présentent une anémie (définie par une hémoglobine inférieure à 11 g/dl).
L’anémie par carence martiale en début de grossesse augmente le risque de prématurité, de mortalité périnatale et d’hypotrophie foetale, alors qu’en l’absence d’anémie la carence martiale n’a pas d’effet démontré sur le foetus (1).
C’est donc uniquement en cas d’anémie par carence martiale qu’un supplément médicamenteux en fer est indiqué, à une dose de l’ordre de 40 à 60mg/j, jusqu’à correction de l’anémie. La correction de l’anémie au cours du premier trimestre permet de réduire le risque de retentissement foetal. Bien entendu, le traitement d’une éventuelle anémie plus tard au cours de la grossesse reste nécessaire pour le bénéfice maternel. En ce qui concerne les femmes à risque de diabète gestationnel, de prééclampsie (antécédents obstétricaux, personnels ou familiaux) ou présentant un risque lié à un stress oxydatif (tabac), il faut éviter de dépasser la dose de 25mg/j.
Supplémenter en fer en dehors de ces situations n’est pas justifié et n’est pas sans risque : effet oxydant du fer ; risque d’hypotrophie foetale en cas d’hémoglobine supérieure à 14 g/dl (2). Une supplémentation systématique ou la consommation d’aliments enrichis en fer n’ont pas d’effet démontré sur le plan obstétrical ou maternel L’évaluation systématique du statut en fer par le dosage de la ferritine est donc inutile. En revanche, il convient d’effectuer systématiquement une numération avec dosage de l’hémoglobine dès la déclaration de grossesse.
La grossesse entraîne une augmentation des besoins en fer de l’ordre de 600mg, liée à l’élévation de la masse sanguine, à la croissance foetale et au développement placentaire (1). L’absorption intestinale du fer augmente au cours de la grossesse ; un statut martial bas est observé en Europe chez 10 à 40% des femmes enceintes, mais seulement 1 à 3% des femmes enceintes présentent une anémie (définie par une hémoglobine inférieure à 11 g/dl).
L’anémie par carence martiale en début de grossesse augmente le risque de prématurité, de mortalité périnatale et d’hypotrophie foetale, alors qu’en l’absence d’anémie la carence martiale n’a pas d’effet démontré sur le foetus (1).
C’est donc uniquement en cas d’anémie par carence martiale qu’un supplément médicamenteux en fer est indiqué, à une dose de l’ordre de 40 à 60mg/j, jusqu’à correction de l’anémie. La correction de l’anémie au cours du premier trimestre permet de réduire le risque de retentissement foetal. Bien entendu, le traitement d’une éventuelle anémie plus tard au cours de la grossesse reste nécessaire pour le bénéfice maternel. En ce qui concerne les femmes à risque de diabète gestationnel, de prééclampsie (antécédents obstétricaux, personnels ou familiaux) ou présentant un risque lié à un stress oxydatif (tabac), il faut éviter de dépasser la dose de 25mg/j.
Supplémenter en fer en dehors de ces situations n’est pas justifié et n’est pas sans risque : effet oxydant du fer ; risque d’hypotrophie foetale en cas d’hémoglobine supérieure à 14 g/dl (2). Une supplémentation systématique ou la consommation d’aliments enrichis en fer n’ont pas d’effet démontré sur le plan obstétrical ou maternel L’évaluation systématique du statut en fer par le dosage de la ferritine est donc inutile. En revanche, il convient d’effectuer systématiquement une numération avec dosage de l’hémoglobine dès la déclaration de grossesse.