Pendant la grossesse

Pendant la grossesse
Pendant la grossesse
Pendant la grossesse
Les besoins en iode de la femme augmentent d’environ 50 μg/j, en raison d’une augmentation de la clairance rénale de l’iode chez la mère, du transfert foetoplacentaire de l’iode et d’une stimulation de la thyroïde maternelle. Cela accroît le risque de déficience en iode de la femme. Or une déficience iodée au cours de la grossesse, même modérée, peut modifier les paramètres fonctionnels thyroïdiens maternels. Elle pourrait avoir des conséquences sur la maturation du cerveau foetal et être associée à des troubles du développement neurocognitif chez l’enfant.
Il est donc très important de conseiller à vos patientes de consommer des aliments naturellement riches en iode : lait et produits laitiers, crustacés, poissons d’origine marine (frais, surgelés ou congelés), oeufs et sel iodé.
Cependant, cela ne suffit pas en ce qui concerne les femmes présentant un risque élevé de déficience pour diverses raisons :
• habitat en zone de carence ;
• tabagisme ;
• grossesses rapprochées ;
• régimes restrictifs ou régimes alimentaires particuliers (végétarisme, végétalisme) ;
• nausées ou vomissements limitant les apports alimentaires.
Dans ces situations et au cas par cas, vous pouvez prescrire une dose de 100 μg/j, à poursuivre pendant toute la durée de la grossesse.