Faites immédiatement ce qui doit être fait
Il convient de ne pas laisser encombrer votre esprit et par conséquent votre mémoire par l'idée que vous avez à accomplir ces nombreux petits actes journaliers qu'il faut nécessairement exécuter à un moment donné. Car si vous devez vous souvenir des mille petits détails de l'existence habituelle votre esprit cessera d'être disponible pour des problèmes réellement intéressants.
Pour cela, il faut vous habituer à faire immédiatement ce qui doit être fait. Ainsi, sauf pour des lettres et les emails dont la réponse demande quelque temps de réflexion, vous répondrez immédiatement au courrier qui vient d'arriver. Ce sera une affaire à laquelle vous ne pensera plus et vos correspondants vous sauront gré de votre promptitude. Si vous avez un paiement à effectuer, vous le règlerez le plus tôt possible, ce qui vous évitera de penser à cet acte (qui peut être désagréable) et, de plus, donnera satisfaction au créancier. De même, une note à faire payer sera d'autant plus facilement acceptée par le débiteur que le souvenir de la dette est plus récent.
N'attendons donc pas pour lui envoyer cette note.
On pourrait multiplier les exemples de ce genre: découpez tout de suite dans un journal l'article que vous voulez garder et scannez le immédiatement; notez immédiatement sur une fiche le renseignement que vous désirez conserver; remettez en place l'objet que vous venez d'utiliser, etc.
Il est non seulement recommandé de ne pas surcharger inutilement sa mémoire, mais, dans un certain nombre de cas, il faut aussi oublier.
Une mémoire trop prenante et trop tenace peut constituer en effet une entrave au développement supérieur de l'esprit, d'une part, à cause de l'encombrement qu'elle occasionne, et, d'autre part, parce qu'elle peut obscurcir et restreindre le jugement. De plus, elle est susceptible de fournir des aliments à de véritables obsessions, mais, à ce sujet, pour se préserver de ce qui ne lui plaît pas, votre esprit élimine parfois automatiquement certaines images chargées d'un complexe affectif désagréable.
En tout cas, pour éviter cet encombrement, il est d'abord nécessaire, comme vous venons de le dire, de ne jamais remettre au lendemain ce que l'on peut faire le jour-même, et, en outre, dans un autre mode de comportement, il faut refuser votre attention aux pensées sans valeur ou inutiles, aux images inopportunes, aux textes sans intérêt, aux détails superflus. A cet effet, comme le conseille Jules Payot que vous avons cité au début du chapitre, il suffit de « ne rien retenir du premier coup ».
N'attendons donc pas pour lui envoyer cette note.
On pourrait multiplier les exemples de ce genre: découpez tout de suite dans un journal l'article que vous voulez garder et scannez le immédiatement; notez immédiatement sur une fiche le renseignement que vous désirez conserver; remettez en place l'objet que vous venez d'utiliser, etc.
Il est non seulement recommandé de ne pas surcharger inutilement sa mémoire, mais, dans un certain nombre de cas, il faut aussi oublier.
Une mémoire trop prenante et trop tenace peut constituer en effet une entrave au développement supérieur de l'esprit, d'une part, à cause de l'encombrement qu'elle occasionne, et, d'autre part, parce qu'elle peut obscurcir et restreindre le jugement. De plus, elle est susceptible de fournir des aliments à de véritables obsessions, mais, à ce sujet, pour se préserver de ce qui ne lui plaît pas, votre esprit élimine parfois automatiquement certaines images chargées d'un complexe affectif désagréable.
En tout cas, pour éviter cet encombrement, il est d'abord nécessaire, comme vous venons de le dire, de ne jamais remettre au lendemain ce que l'on peut faire le jour-même, et, en outre, dans un autre mode de comportement, il faut refuser votre attention aux pensées sans valeur ou inutiles, aux images inopportunes, aux textes sans intérêt, aux détails superflus. A cet effet, comme le conseille Jules Payot que vous avons cité au début du chapitre, il suffit de « ne rien retenir du premier coup ».