Un problème est une opportunité parce que c'est un signal d'alarme
Autrefois, dans certains processus industriels, on utilisait beaucoup de chaudières à vapeur. Il s'agissait d'énormes récipients remplis d'eau qui, chauffés à haute température, transformaient cette eau en vapeur. Pour ce processus, il était essentiel de maintenir un niveau constant, ce qui, autrefois, ne pouvait être assuré que par l'intervention manuelle d'un opérateur. Plusieurs systèmes d'alarme prévenaient cette personne de la baisse du niveau de l'eau: un signal sonore, des voyants lumineux rouges et une sirène plus puissante en cas de situation plus critique.
Autrefois, dans certains processus industriels, on utilisait beaucoup de chaudières à vapeur. Il s'agissait d'énormes récipients remplis d'eau qui, chauffés à haute température, transformaient cette eau en vapeur. Pour ce processus, il était essentiel de maintenir un niveau constant, ce qui, autrefois, ne pouvait être assuré que par l'intervention manuelle d'un opérateur. Plusieurs systèmes d'alarme prévenaient cette personne de la baisse du niveau de l'eau: un signal sonore, des voyants lumineux rouges et une sirène plus puissante en cas de situation plus critique.
L'opérateur tenait compte librement de ces avertissements. Les marges de tolérance étaient importantes et les systèmes d'alarme, souvent approximatifs, ne correspondaient pas forcément à un danger imminent. L'opérateur avait donc le choix entre intervenir pour remettre le liquide à niveau ou attendre un autre moment. Dans ce cas, on peut supposer qu'il arrêtait le signal sonore qui était gênant. Seuls, les signaux lumineux restaient allumés tant que le problème persistait.
Comme les chaudières travaillaient en continu, il y avait un moment où l'eau descendait à un niveau plus critique encore, ce qui déclenchait une sirène plus puissante que la précédente. Mais un dispositif était prévu dans le cas où aucun opérateur ne serait là à temps pour appliquer les mesures correctives: à un certain niveau au-delà duquel la chaudière aurait pu exploser, elle s'arrêtait automatiquement de fonctionner. C'est grâce à ces multiples signaux d'alarme que l'on évitait que des chaudières ne subissent des dommages irréparables.
Notre "équipement interne" est doté de systèmes comparables. Dans le cas des chaudières, il est clair que les alarmes ne sont pas un obstacle à leur bon fonctionnement. Tout au contraire, ce sont des aides indispensables pour les maintenir à un niveau optimum.
Nos problèmes peuvent être comparés à des systèmes d'alarme. Ils nous avertissent que quelque chose ne va pas. Nous pouvons en tenir compte ou non, mais ce n'est pas parce que nous faisons taire les signaux à coup d'analgésiques, de somnifères ou de cécité sélective, que le problème disparaît. Et il y a probablement encore des clignotants allumés.
Comme les chaudières travaillaient en continu, il y avait un moment où l'eau descendait à un niveau plus critique encore, ce qui déclenchait une sirène plus puissante que la précédente. Mais un dispositif était prévu dans le cas où aucun opérateur ne serait là à temps pour appliquer les mesures correctives: à un certain niveau au-delà duquel la chaudière aurait pu exploser, elle s'arrêtait automatiquement de fonctionner. C'est grâce à ces multiples signaux d'alarme que l'on évitait que des chaudières ne subissent des dommages irréparables.
Notre "équipement interne" est doté de systèmes comparables. Dans le cas des chaudières, il est clair que les alarmes ne sont pas un obstacle à leur bon fonctionnement. Tout au contraire, ce sont des aides indispensables pour les maintenir à un niveau optimum.
Nos problèmes peuvent être comparés à des systèmes d'alarme. Ils nous avertissent que quelque chose ne va pas. Nous pouvons en tenir compte ou non, mais ce n'est pas parce que nous faisons taire les signaux à coup d'analgésiques, de somnifères ou de cécité sélective, que le problème disparaît. Et il y a probablement encore des clignotants allumés.
Les problèmes peuvent être d'ordres différents : relationnel, économique, physique, sociaux .... Tous ont quelque chose en commun: ils nous obligent à revoir nos méthodes. Quand nous avons un problème relationnel, il est presque certain que nous avons quelque chose à corriger. Quelque chose que nous pouvons faire autrement ou améliorer.
Si c'est un problème d'argent, il comporte aussi un message pour nous. Le fait que nous n'ayons pas assez de ressources est un des symptômes les plus utiles pour nous remettre en cause: ou nous ne produisons pas suffisamment - quelles qu'en soient les (bonnes) raisons - ou nous dépensons plus que nous devenons. Et ces deux possibilités peuvent être travaillées.
Quant aux problèmes de santé, et même pour certains accidents, c'est un domaine où, bien souvent, nous choisissons de ne pas tenir compte des signaux d'alarme. Toutes ces actions ou omissions nous rapprochent dangereusement du point critique.
Quand vous rencontrez des problèmes, vous êtes obligé de vous en occuper et de les résoudre. Vous pouvez aussi découvrir de quelle façon vous vous y prenez pour ne pas obtenir les résultats souhaités.
Si c'est un problème d'argent, il comporte aussi un message pour nous. Le fait que nous n'ayons pas assez de ressources est un des symptômes les plus utiles pour nous remettre en cause: ou nous ne produisons pas suffisamment - quelles qu'en soient les (bonnes) raisons - ou nous dépensons plus que nous devenons. Et ces deux possibilités peuvent être travaillées.
Quant aux problèmes de santé, et même pour certains accidents, c'est un domaine où, bien souvent, nous choisissons de ne pas tenir compte des signaux d'alarme. Toutes ces actions ou omissions nous rapprochent dangereusement du point critique.
Quand vous rencontrez des problèmes, vous êtes obligé de vous en occuper et de les résoudre. Vous pouvez aussi découvrir de quelle façon vous vous y prenez pour ne pas obtenir les résultats souhaités.