Comment peut-on développer nos facultés supra-normales ?
Ces préliminaires posés, nous pouvons maintenant comprendre le principe qui permet de développer les facultés supra-normales. Il suffit de mettre le calme dans les pensées et d’empêcher le jeu de l’imagination active, de manière à pouvoir isoler une image ; de renforcer ensuite l’intensité de cette image pour la chasser du subconscient ;
Ces préliminaires posés, nous pouvons maintenant comprendre le principe qui permet de développer les facultés supra-normales. Il suffit de mettre le calme dans les pensées et d’empêcher le jeu de l’imagination active, de manière à pouvoir isoler une image ; de renforcer ensuite l’intensité de cette image pour la chasser du subconscient ;
puis de l’orienter en créant les associations convenables. Ces associations engendrent des courants qui entraînent la conscience dans un domaine nouveau, dont la nature dépend de l’orientation première de l’image. Autant donc de modes possibles d’orientation, autant de genres de perceptions et, par conséquent, de facultés nouvelles. Les choses se passent comme si l’entrée du monde invisible était fermée par une porte à multiples serrures, susceptibles de s’ouvrir au moyen d’une seule clef, selon son inclinaison et son degré de rotation. La porte est le cerveau, bloqué par les idées personnelles ; la clef est l’image, qu’on oriente convenablement par des mots concrets appropriés. Le principe, qui permet de faire surgir les facultés supra-normales, est donc très simple et à peu près infaillible. La simplicité est telle qu’on peut
s’étonner de ne pas voir les dites facultés plus répandues. La raison en est dans le désordre et la confusion qui président, en général, au fonctionnement de notre intelligence ; nous embrouillons à plaisir le jeu de l’imagination active avec celui de l’imagination passive et le chaos de nos idées ne laisse les vibrations inaccoutumées et les fines vibrations pénétrer dans le champ de notre conscience que fortuitement. Notre cerveau est comme un grenier encombré d’objets disparates qui, par leur mauvaise distribution, masquent la lucarne et empêchent la vue sur le dehors ; ou encore, il est semblable à un garage plein de véhicules qui circulent en tous sens et qui, se gênant mutuellement, ne peuvent gagner la sortie que par l’effet du hasard. Il suffit évidemment de ranger les objets du grenier pour restituer à la lumière son passage, d’arrêter les véhicules du garage momentanément, sauf un, pour laisser le dernier sortir.
s’étonner de ne pas voir les dites facultés plus répandues. La raison en est dans le désordre et la confusion qui président, en général, au fonctionnement de notre intelligence ; nous embrouillons à plaisir le jeu de l’imagination active avec celui de l’imagination passive et le chaos de nos idées ne laisse les vibrations inaccoutumées et les fines vibrations pénétrer dans le champ de notre conscience que fortuitement. Notre cerveau est comme un grenier encombré d’objets disparates qui, par leur mauvaise distribution, masquent la lucarne et empêchent la vue sur le dehors ; ou encore, il est semblable à un garage plein de véhicules qui circulent en tous sens et qui, se gênant mutuellement, ne peuvent gagner la sortie que par l’effet du hasard. Il suffit évidemment de ranger les objets du grenier pour restituer à la lumière son passage, d’arrêter les véhicules du garage momentanément, sauf un, pour laisser le dernier sortir.