Faire des recoupements
Cet intérêt devient encore plus évident si l’on considère qu’en employant la méthode des recoupements on peut savoir quelle garantie il convient d’accorder aux visions non contrôlables directement.
Cet intérêt devient encore plus évident si l’on considère qu’en employant la méthode des recoupements on peut savoir quelle garantie il convient d’accorder aux visions non contrôlables directement.
On sait qu’en topographie on détermine la position d’un point inaccessible en dirigeant sur lui plusieurs visées faites sur une base bien déterminée. La première visée donne sur le dessin une ligne qui passe par le point, mais ne le situe pas ; les autres visées déterminent une série de lignes qui passent également par le point et celui-ci étant nécessairement sur toutes les lignes, se trouve sur leurs points d’intersection et est exactement fixé en position par le centre de la petite figure géométrique formée par ces points d’intersection. Eh ! bien, nous allons procéder d’une manière analogue pour les visions inaccessibles à notre contrôle direct.
Nous considérerons en premier lieu comme fait positif les mots prononcés par la voyante, sans nous occuper de leur sens plus ou moins singulier ; ce sera la base de notre système.
En second lieu, nous orienterons plusieurs voyantes sur le même genre d’images, étant entendu que chacune d’elles ignorera ce que les autres ont pu dire. En troisième lieu, nous changerons les opérateurs pour éviter toute lecture de pensée.
En quatrième lieu, nous comparerons les résultats obtenus et nous ne conserverons que les résidus, c’est-à-dire les descriptions similaires. En cinquième lieu, nous examinerons le degré de concordance de ces résidus entre eux et leur degré de compatibilité avec les expériences faites par d’autres opérateurs, non seulement dans le présent, mais encore dans le passé. En résumé, nous étudierons le même groupe d’images en changeant les voyantes et les expérimentateurs, de manière à éliminer leur influence personnelle, et nous ne retiendrons que les résultats identiques. Ces résultats, par le fait qu’ils sont indépendants des observateurs, logiques et en concordance avec ceux que donnent les études similaires, doivent évidemment correspondre à une réalité, car nous ne pouvons savoir qu’un objet est hors de nous et non une illusion de nos sens, que lorsque sa perception est commune à tous.
Nous considérerons en premier lieu comme fait positif les mots prononcés par la voyante, sans nous occuper de leur sens plus ou moins singulier ; ce sera la base de notre système.
En second lieu, nous orienterons plusieurs voyantes sur le même genre d’images, étant entendu que chacune d’elles ignorera ce que les autres ont pu dire. En troisième lieu, nous changerons les opérateurs pour éviter toute lecture de pensée.
En quatrième lieu, nous comparerons les résultats obtenus et nous ne conserverons que les résidus, c’est-à-dire les descriptions similaires. En cinquième lieu, nous examinerons le degré de concordance de ces résidus entre eux et leur degré de compatibilité avec les expériences faites par d’autres opérateurs, non seulement dans le présent, mais encore dans le passé. En résumé, nous étudierons le même groupe d’images en changeant les voyantes et les expérimentateurs, de manière à éliminer leur influence personnelle, et nous ne retiendrons que les résultats identiques. Ces résultats, par le fait qu’ils sont indépendants des observateurs, logiques et en concordance avec ceux que donnent les études similaires, doivent évidemment correspondre à une réalité, car nous ne pouvons savoir qu’un objet est hors de nous et non une illusion de nos sens, que lorsque sa perception est commune à tous.