Un instrument extrêmement sensible
Lorsqu’on invite la voyante à concentrer sa pensée sur une image ou un groupe d’images,
Lorsqu’on invite la voyante à concentrer sa pensée sur une image ou un groupe d’images,
sans chercher à la faire dériver par une association de pensées et qu’on la fait descendre en examinant les éléments constitutifs de cette image, elle en perçoit la caractéristique intime et en voit le mécanisme interne. Il apparaît ainsi une nouvelle faculté qui consiste dans la constatation immédiate des lois naturelles et leur compréhension et qui donne, en conséquence, la possibilité de poursuivre des recherches scientifiques avec des moyens incomparables. La voyante constitue, dans ce cas, un instrument admirable, extrêmement sensible, conscient de la recherche et l’aidant intelligemment. Elle pénètre dans la structure intime des choses, en prolonge la perception comme on prolonge la vue du spectre dans l’infrarouge ou l’ultraviolet et révèle au chercheur des aperçus insoupçonnés pour lui. Si la voyante remonte ensuite le plus haut possible en maintenant sa pensée sur l’image, elle la voit dans son essence et lui en fait connaître le principe. Toutefois, cette nouvelle faculté comporte une difficulté, ou plutôt une nécessité spéciale : il faut que la voyante ou le voyant connaisse les éléments de la science qu’il doit approfondir ; il est évidemment impossible de poser un problème de mathématiques à qui n’en comprendrait pas l’énoncé. De plus, il est malaisé de servir de guide quand on tâtonne soi-même dans l’inconnu.