Ce que ressent le sujet
Il n’a été question jusqu’ici que de la mentalité de l’expérimentateur pendant le développement des facultés supra-normales ;
Il n’a été question jusqu’ici que de la mentalité de l’expérimentateur pendant le développement des facultés supra-normales ;
il peut être intéressant d’examiner celle du sujet et d’analyser ses sensations. Les impressions ressenties sont analogues chez toute personne et ne diffèrent que par les phases transitoires, car, au début de l’entraînement, elles dépendent de l’état mental, des aptitudes et des facilités d’assimilation ; certains sujets brûlent les étapes, d’autres, au contraire, s’éternisent sur les premières perceptions ; pour plus de généralité nous indiquerons les sensations progressives.
La personne qui va commencer un exercice de voyance et qui n’a aucune notion de ce qu’elle va éprouver se rend difficilement compte de la différence qui existe entre la sensation objective provoquée par l’appareil visuel et la sensation subjective qui provient du superconscient. Elle fait même souvent des efforts malheureux pour fixer l’image intérieure en cherchant à la regarder avec ses yeux, de sorte qu’elle la fait disparaître au lieu de l’accentuer. Les sensations internes présentent cette caractéristique qu’elles ne sont pas localisées et qu’elles donnent le sentiment de pouvoir devenir aussi bien auditives que visuelles ; c’est d’ailleurs pourquoi le développement de la clairaudience se fait comme celui de la clairvoyance. En outre, la perception précise la sensation, alors que le contraire a lieu pour les impressions objectives ; autrement dit, la signification d’une vision concrète apparaît après coup, tandis que celle d’une vision subjective se connaît immédiatement. Par exemple, un édifice entrevu dans le brouillard donne d’abord une impression de confusion, et ne se reconnaît qu’avec l’approche, lorsque ses contours sont devenus suffisamment précis. Au contraire, dans la vision subjective, l’édifice est perçu avec son caractère propre, avant même que l’image en soit dessinée. Cela tient à ce que la personne affectée par une onde vibratoire la perçoit d’abord comme impression générale, puis la localise et l’accorde avec un de ses sens habituels, afin de pouvoir la situer en ellemême.
La personne qui va commencer un exercice de voyance et qui n’a aucune notion de ce qu’elle va éprouver se rend difficilement compte de la différence qui existe entre la sensation objective provoquée par l’appareil visuel et la sensation subjective qui provient du superconscient. Elle fait même souvent des efforts malheureux pour fixer l’image intérieure en cherchant à la regarder avec ses yeux, de sorte qu’elle la fait disparaître au lieu de l’accentuer. Les sensations internes présentent cette caractéristique qu’elles ne sont pas localisées et qu’elles donnent le sentiment de pouvoir devenir aussi bien auditives que visuelles ; c’est d’ailleurs pourquoi le développement de la clairaudience se fait comme celui de la clairvoyance. En outre, la perception précise la sensation, alors que le contraire a lieu pour les impressions objectives ; autrement dit, la signification d’une vision concrète apparaît après coup, tandis que celle d’une vision subjective se connaît immédiatement. Par exemple, un édifice entrevu dans le brouillard donne d’abord une impression de confusion, et ne se reconnaît qu’avec l’approche, lorsque ses contours sont devenus suffisamment précis. Au contraire, dans la vision subjective, l’édifice est perçu avec son caractère propre, avant même que l’image en soit dessinée. Cela tient à ce que la personne affectée par une onde vibratoire la perçoit d’abord comme impression générale, puis la localise et l’accorde avec un de ses sens habituels, afin de pouvoir la situer en ellemême.