L’intensité de l’image
L’intensité de l’image dépend du degré d’entraînement et de concentration intérieure ;
L’intensité de l’image dépend du degré d’entraînement et de concentration intérieure ;
d’autre part, si dans l’exercice de la voyance le sujet reste très conscient de ce qui se passe autour de lui, le champ de sa conscience se partage entre les sensations objectives et les subjectives, et les visions demeurent nécessairement pâles et presque incolores. L’image tend encore à rester pauvre lorsque le sujet monte aussi haut que possible, parce qu’elle est alors à la limite de la perception. C’est pourquoi certaines voyantes des plans hauts n’ont jamais que des visions affaiblies, tout en donnant des renseignements remarquables. La quantité de la voyance ne dépend pas de la netteté des images, mais de la valeur, de la richesse et de la précision des indications fournies. Le plus souvent, la personne qui désire acquérir la voyance ignore ces détails ; elle s’imagine que ses visions auront la netteté de celles de la vie courante, et elle est surprise de ne ressentir que des impressions fugitives et vagues au lieu d’apercevoir des images définies et colorées. Ce sentiment joint à la crainte d’avoir des réminiscences et à l’ignorance du véritable rôle de l’imagination lui font douter du succès. Ce doute non seulement entrave le développement de la faculté, en provoquant des retours continuels dans le subconscient, mais encore peut être assez fort pour la décourager et, pour peu qu’il s’y mêle un peu de versatilité, l’empêche, bien à tort d’ailleurs, de continuer plus avant.
Si, au contraire, elle a la patience de persévérer, comme elle garde un souvenir précis des impressions ressenties à chaque séance, quel que soit l’intervalle de temps qui les sépare, les sensations s’ajoutent, se coordonnent ; le progrès est continu, il est tôt ou tard senti et il dissipe les doutes du début. Les images prennent alors plus de coloris ; elles rappellent celles du rêve, ou mieux celles qu’on perçoit le soir ou le matin avant de dormir ou dans l’instant qui précède le réveil, le cerveau étant à demi entre veille et sommeil. Elles ont d’abord une durée très courte et passent quelquefois comme un éclair, mais en laissant toutefois une impression assez forte pour être analysée. Avec le temps, la fixité vient et les images simultanées se multiplient. Le mot prononcé par l’opérateur évoque un flot de sensations visuelles, et le sujet n’a que l’embarras du choix. Sa richesse de perceptions devient telle qu’il se trouve gêné par l’obligation de s’exprimer par des mots.
Si, au contraire, elle a la patience de persévérer, comme elle garde un souvenir précis des impressions ressenties à chaque séance, quel que soit l’intervalle de temps qui les sépare, les sensations s’ajoutent, se coordonnent ; le progrès est continu, il est tôt ou tard senti et il dissipe les doutes du début. Les images prennent alors plus de coloris ; elles rappellent celles du rêve, ou mieux celles qu’on perçoit le soir ou le matin avant de dormir ou dans l’instant qui précède le réveil, le cerveau étant à demi entre veille et sommeil. Elles ont d’abord une durée très courte et passent quelquefois comme un éclair, mais en laissant toutefois une impression assez forte pour être analysée. Avec le temps, la fixité vient et les images simultanées se multiplient. Le mot prononcé par l’opérateur évoque un flot de sensations visuelles, et le sujet n’a que l’embarras du choix. Sa richesse de perceptions devient telle qu’il se trouve gêné par l’obligation de s’exprimer par des mots.