Notes annexes
J'ai regroupé dans cette annexe les notes éparses des "Secrets de l’énergie" qui éclaireront le chemin du chercheur sur le "comment".
Mais le don de soi s'explique-t-il ?
L’éditeur
Ce serait une condition essentielle, pour bien concevoir l'étatlumière et en façonner mes connaissances, de devenir moi-même lumière et rien que cela.
Des exercices s'imposeraient, je ne savais pas encore lesquels mais je comptais sur mon ardent désir d'être initié à cette science pour que se présentent d'eux-mêmes les problèmes avec la solution dont découlerait plus tard une méthode accessible à tous.
L'atmosphère préparatoire devrait être sans conteste, le SILENCE: super-état de transmission.
Non pas le silence suppression du bruit - puisque le bruit s'évanouit dès qu'on s'en abstrait - mais cet impalpable mouvement de lames de fond qui vous entraîne au-delà de votre propre pensée.
De prime abord ce mouvement prend l'aspect d'un recul, pourtant on sort de ce vide en enrichissement, le corps pénétré d'une étrange clarté sans délimitation.
Pénétration lumineuse est l'expression la plus proche de cette connaissance fastueuse.
L'extraordinaire silence se révèle bientôt comme l'agent de liaison entre matière et non-matière. On n'entend rien, on ne voit rien, on n'éprouve rien, pourtant on est comblé, approfondi, transmuté.
Et nous en arrivons à la pensée s'exprimant sans pensée, comme une ouverture sur la vie de l'âme.
A la suite de quoi, l'émerveillement devenant actif s'assimile à l'esprit comme la lumière au corps: lumière agissante, dirigée, inspirée en même temps qu'humanisée.
L'esprit emprunte à la lumière sa légèreté et sa force, l'une et l'autre comme l'une dans l'autre traversant la matière et la sculptant.
C'est le rêve du génial Léonard dans son aspiration à échapper à la captivité des pesanteurs si conformes à celle de la souffrance.
Ce que j'appelais la "lumière du silence" exigeait, pour se manifester autrement qu'en impondérable, l'apport intégral de la personnalité, une volonté déterminée, l'offre totale du moi. Pour tout dire: le contrat d'association irrémissible. Si toutes ces conditions n'étaient pas remplies, la couleur appelée ne produirait qu'une impression diffuse.
Là gisait le fond du problème. Le diffus ne pouvait avoir droit de cité, sauf dans des circonstances très secondaires. L'impondérable devait être circonscrit.
Une profonde concentration s'imposait pour maintenir liées entre elles les impressions fugaces - la concentration jouant un rôle disciplinaire. C'est grâce à elle qu'on pourrait assigner, dans l'immensité d'état qu'offrait la lumière, une fixation concrète au rayon coloré.
J'ai regroupé dans cette annexe les notes éparses des "Secrets de l’énergie" qui éclaireront le chemin du chercheur sur le "comment".
Mais le don de soi s'explique-t-il ?
L’éditeur
Ce serait une condition essentielle, pour bien concevoir l'étatlumière et en façonner mes connaissances, de devenir moi-même lumière et rien que cela.
Des exercices s'imposeraient, je ne savais pas encore lesquels mais je comptais sur mon ardent désir d'être initié à cette science pour que se présentent d'eux-mêmes les problèmes avec la solution dont découlerait plus tard une méthode accessible à tous.
L'atmosphère préparatoire devrait être sans conteste, le SILENCE: super-état de transmission.
Non pas le silence suppression du bruit - puisque le bruit s'évanouit dès qu'on s'en abstrait - mais cet impalpable mouvement de lames de fond qui vous entraîne au-delà de votre propre pensée.
De prime abord ce mouvement prend l'aspect d'un recul, pourtant on sort de ce vide en enrichissement, le corps pénétré d'une étrange clarté sans délimitation.
Pénétration lumineuse est l'expression la plus proche de cette connaissance fastueuse.
L'extraordinaire silence se révèle bientôt comme l'agent de liaison entre matière et non-matière. On n'entend rien, on ne voit rien, on n'éprouve rien, pourtant on est comblé, approfondi, transmuté.
Et nous en arrivons à la pensée s'exprimant sans pensée, comme une ouverture sur la vie de l'âme.
A la suite de quoi, l'émerveillement devenant actif s'assimile à l'esprit comme la lumière au corps: lumière agissante, dirigée, inspirée en même temps qu'humanisée.
L'esprit emprunte à la lumière sa légèreté et sa force, l'une et l'autre comme l'une dans l'autre traversant la matière et la sculptant.
C'est le rêve du génial Léonard dans son aspiration à échapper à la captivité des pesanteurs si conformes à celle de la souffrance.
Ce que j'appelais la "lumière du silence" exigeait, pour se manifester autrement qu'en impondérable, l'apport intégral de la personnalité, une volonté déterminée, l'offre totale du moi. Pour tout dire: le contrat d'association irrémissible. Si toutes ces conditions n'étaient pas remplies, la couleur appelée ne produirait qu'une impression diffuse.
Là gisait le fond du problème. Le diffus ne pouvait avoir droit de cité, sauf dans des circonstances très secondaires. L'impondérable devait être circonscrit.
Une profonde concentration s'imposait pour maintenir liées entre elles les impressions fugaces - la concentration jouant un rôle disciplinaire. C'est grâce à elle qu'on pourrait assigner, dans l'immensité d'état qu'offrait la lumière, une fixation concrète au rayon coloré.