Femmes en situation de précarité économique

Femmes en situation de précarité économique
Pour des raisons essentiellement économiques, certaines femmes mangent très peu de fruits, de légumes et de poisson ; les féculents raffinés (pâtes, riz blanc, semoule, pain blanc...) forment la base de leur alimentation.
Elles consomment souvent beaucoup de produits sucrés. Ce type d’alimentation les expose à un risque important de déficiences en de nombreux nutriments, fer et folates en premier lieu, mais aussi ß-carotène, vitamine C et vitamine D.
Les femmes en situation de monoparentalité sont encore plus vulnérables que les autres. D’une part, elles se privent souvent pour leur ou leurs enfants ; d’autre part, l’absence de conjoint complique la gestion de leur temps et de leurs déplacements. Pour limiter la fréquence des courses à faire ainsi que le poids à porter, elles privilégient plutôt des aliments dits « d’épicerie », non périssables et stockables. Une santé souvent précaire, le manque de temps, d’argent, de voiture, d’espace, d’équipement, et plus généralement le manque d’avenir, d’affection et de lien social ne les motivent pas non plus pour cuisiner.