La prévention in utero

La prévention in utero
La prévention in utero
La prévention in utero
S’il y a antécédent familial, il est donc important de mettre en oeuvre quelques mesures de prévention dès le début de la grossesse. Plusieurs travaux ont montré en effet que la vie intra-utérine et les premiers mois après la naissance constituent chez les enfants prédisposés des périodes critiques au cours desquelles le risque de sensibilisation est particulièrement élevé.
Des études ont montré le passage d’allergènes alimentaires à travers le placenta ainsi que la capacité du foetus de se sensibiliser à ces allergènes. Toutefois, l’efficacité des mesures diététiques pendant la grossesse est controversée. De plus, l’exclusion des allergènes alimentaires les plus fréquents risquerait de poser des problèmes nutritionnels.
C’est pourquoi les régimes d’éviction au cours de la grossesse ne sont recommandés par aucune société d’experts, sauf cas particuliers .
Seule l’éviction de l’arachide, aliment non essentiel dans les pays développés et qui est susceptible de donner des réactions sévères, est recommandée dans les familles dont le bébé est à risque.
Bien évidemment, dans l’hypothèse d’une allergie alimentaire chez la femme elle-même, il convient de maintenir l’éviction du ou des allergènes en cause.