Lien entre connaissances et exposition à une information

Lien entre connaissances et exposition à une information
Lien entre connaissances et exposition à une information
Lien entre connaissances et exposition à une information
Pour l’ensemble des questions, les réponses ont été comparées selon que l’on ait, ou non, été exposé à des informations sur la consommation d’alcool pendant la grossesse. Lors de la vague 2007, il était demandé aux enquêtés si, au cours des trois derniers mois, ils avaient lu dans la presse des articles ou des messages sur ce sujet. Une réponse positive à cette question pouvait traduire le fait d’avoir vu la campagne de l’Inpes et/ou d’avoir lu une ou plusieurs des nombreuses retombées médiatiques au moment de l’entrée en application de la mesure sur l’étiquetage des boissons alcoolisées. 
Les enquêtés de la vague 2004 n’ont évidemment pas été exposés à la campagne ni aux retombées médiatiques. Toutefois, il est possible qu’ils aient eu accès à d’autres informations sur le thème de l’alcool pendant la grossesse, diffusées antérieurement à la vague 2004 par d’autres émetteurs. Leur exposition à de telles informations n’est pas connue car ils n’ont pas été interrogés à ce sujet. Dans notre étude, les personnes considérées comme exposées sont donc issues de la vague 2007 uniquement.
Les comparaisons ont été réalisées à l’aide d’une régression logistique tenant compte du sexe, de l’âge et du niveau de diplôme . Ainsi, ces trois variables étant contrôlées, le fait de donner une bonne réponse concernant la recommandation de non-consommation d’alcool et la question relative au seuil de consommation à risque est lié à l’exposition à des informations sur le sujet. De tels résultats sont également observés pour certaines questions dont le taux de bonnes réponses n’avait globalement pas évolué entre 2004 et 2007 : il s’agit de la fausse recommandation sur la consommation de vin, de la question concernant le risque causé par une seule ivresse et de celle sur la dangerosité relative des différentes boissons.
Pour la question se rapportant au niveau de consommation sans risque, les personnes interrogées en 2007 ont plus de chances que celles de l’échantillon 2004 de donner une bonne réponse, cette différence étant toutefois plus marquée chez les personnes exposées à une information en 2007.