Pendant la grossesse

Pendant la grossesse
Pendant la grossesse
Pendant la grossesse
Si la pratique d’une activité physique a longtemps été contre-indiquée, une meilleure connaissance de la physiologie de la grossesse et des facultés d’adaptation materno-foetales montre que les risques de fausse couche, d’accouchement prématuré, de retard de croissance intra-utérine et de dystocie ne sont pas majorés par une activité physique « raisonnable » au cours d’une grossesse monofoetale normale. De récentes publications montrent en outre que le maintien d’une activité physique :
• diminue de 50 % le risque de diabète gestationnel (1) en améliorant la sensibilité à l’insuline ;
• diminue de 40 % le risque prééclamptique par une probable mise en jeu des systèmes cellulaires de défense antioxydante.
De plus, l’activité physique permet un meilleur équilibre psychologique (2) et nutritionnel en favorisant une discipline alimentaire et en modifiant la sécrétion de leptine (3), même si la dépense énergétique supplémentaire est modérée. Son action sur la musculature abdominale est bénéfique pour le travail et pour la récupération fonctionnelle du périnée au cours du postpartum.
Cependant, quelques précautions doivent être prises. Le repos peut être indiqué en cas de grossesse gémellaire, de pathologie ou de menace d’accouchement prématuré. L’activité doit s’adapter à l’âge gestationnel.
En dehors de ces cas particuliers, l’activité physique doit être encouragée au cours des grossesses non compliquées (recommandation de l’American College of Obstetricians and Gynecologists). Il faut privilégier les activités comme la marche, la gymnastique d’entretien musculaire avec démarrage et arrêt progressifs pour permettre l’adaptation cardio-circulatoire, d’autant qu’il existe une hyperlaxité ligamentaire et une modification de l’équilibre. La natation, favorisée par une meilleure flottabilité, est particulièrement bénéfique, surtout la nage sur le dos.
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