Il était irrégulier dans ses repas, mangeait vite et mal; mais là se retrouvait cette volonté absolue qu’il mettait à tout: dès que l’appétit se faisait sentir, il fallait qu’il fût satisfait; et son service était monté de manière qu’en tous lieux et à toute heure on pouvait lui présenter de la volaille, des côtelettes et du café.
Son plus grand plaisir, c’est-à-dire celui qu’il laissait le plus paraître, c’était, après une longue et pénible dictée, de sauter sur un cheval, de lui lâcher la bride et de s’élancer à fond de train. Il déjeunait dans sa chambre à dix heures, invitant presque toujours les personnes qui se trouvaient près de lui.
Bourienne, son secrétaire, pendant les quatre ou cinq ans qu ’il a passées avec lui, ne l’a jamais vu toucher à plus de deux plats. Un jour, l’Empereur demanda pourquoi on ne servait jamais sur sa table des crépinettes de cochon.
Bourienne, son secrétaire, pendant les quatre ou cinq ans qu ’il a passées avec lui, ne l’a jamais vu toucher à plus de deux plats. Un jour, l’Empereur demanda pourquoi on ne servait jamais sur sa table des crépinettes de cochon.