Les défauts, les maladies et les limites de la volonté
La volonté n'est pas toujours une puissance souveraine et l'on doit compter avec ses défauts, ses maladies et ses limites.
Voyons d'abord ses défauts.
La volonté n'est pas toujours une puissance souveraine et l'on doit compter avec ses défauts, ses maladies et ses limites.
Voyons d'abord ses défauts.
La délibération peut être trop longue comme cela a lieu chez les hésitants et chez les indécis, ou trop courte, ainsi que cela se produit chez les étourdis, chez les emballés et surtout chez les impulsifs. Le tonus mental de ces derniers n'est pas, contrairement à ce que l'on pourrait penser a priori, un hypertonus car l'impulsivité est, en réalité, une façon de ne pas se décider. Savoir attendre, modifier son comportement lorsque les circonstances l'exigent, suspendre et arrêter l'action au moment voulu est plus difficile que de se lancer les yeux fermés sur une route dont on n'a pas, à l'avance, supputé les obstacles.
Certains sujets n'aiment pas à prendre parti et à changer leur manière de penser et de faire; ce sont des routiniers. En revanche, les inconstants font des projets, mais ils en changent souvent avant de les réaliser. Il en est de même pour les capricieux qui, sans qu'on sache exactement pour-quoi, abandonnent subitement une position prise et s'ins-tallent sur une autre position d'une nature différente ou même opposée.
Il est d'autre part des personnes qui aiment les initiatives et les entreprises hardies et nouvelles, mais qui se découragent vite et n'ont pas la patience, l'énergie et la constance nécessaires pour persévérer et aller jusqu'au bout de leurs projets et de leurs volitions. Ce sont des imaginatifs et en même temps des faibles de caractère.
Enfin, parmi les défauts de la volonté, on peut encore citer la raideur, qui est une attitude systématiquement sévère, et l'entêtement qui, chez le têtu, est l'attachement opiniâtre à ses idées, à sa manière de faire ou à ses goûts sans qu'il éprouve le besoin de les justifier.
Ces défauts exagérés, et dus alors à des causes organiques, congénitales ou accidentelles, constituent les maladies de la volonté que l'on peut diviser en 3 groupes essentiels: l'affaiblissement de la volonté, le règne des caprices et l'anéantissement de la volonté.
Ces défauts exagérés, et dus alors à des causes organiques, congénitales ou accidentelles, constituent les maladies de la volonté que l'on peut diviser en 3 groupes essentiels: l'affaiblissement de la volonté, le règne des caprices et l'anéantissement de la volonté.