On induit un mot
Dès que le calme est obtenu, on prononce nettement un mot susceptible d’évoquer une image concrète, tel que vase, bouquet, etc., après lui avoir demandé de préciser la sensation éprouvée à l’audition du mot. Trois cas peuvent se présenter :
Dès que le calme est obtenu, on prononce nettement un mot susceptible d’évoquer une image concrète, tel que vase, bouquet, etc., après lui avoir demandé de préciser la sensation éprouvée à l’audition du mot. Trois cas peuvent se présenter :
ou bien il ne se produit aucune impression, ou bien il survient une réminiscence, ou bien il surgit une image inconnue. L’absence d’impression indique nettement que le sujet n’a pas su se débarrasser de ses soucis ou qu’il a une préoccupation inconsciente ; en effet, le mot prononcé est une onde vibratoire qui aurait dû faire naître des vibrations dans le subconscient. Si celui-ci est resté neutre, puisque rien ne s’est produit, c’est qu’il n’y a pas eu pénétration, le sujet s’est muré et le mot a été renvoyé comme une balle par un obstacle. Alors, on fait tomber la préoccupation, soit en prononçant une série de mots différents, ce qui a pour effet de distraire le sujet de la pensée qui l’absorbe, soit, si cela ne suffit pas, en faisant appel au souvenir d’un objet familier : on provoque ainsi une réminiscence et on retombe dans le second cas. Si ce procédé est également impuissant, on a recours à l’imagination créatrice en invitant le sujet à composer une représentation, comme un bouquet, une petite scène ; comme nous avons admis que celui-ci doit avoir un peu d’imagination, l’effet ne peut manquer de se produire. La préoccupation est chassée et la production d’images internes devient possible.
Dans le second cas, qui est le plus général, le mot prononcé a déterminé une réminiscence : on émet alors une série de mots en variant leur sonorité de leur nature. On passe, par exemple, d’un mot signifiant une représentation d’eau, comme un lac, à un autre indicateur de feu, ou de roches, ou d’un objet concret. Au bout d’un temps généralement court, on fait surgir une image inconnue et on tombe dans le troisième cas. Si les réminiscences persistent quand même, cela indique que le sujet se stabilise dans son subconscient, soit en raison d’un état de fatigue, soit parce qu’il conserve encore quelques préoccupations et n’est pas assez passif. Alors, on s’arrête sur la réminiscence la plus complexe et on oblige le sujet à porter son attention sur elle, en lui posant une série de questions sur les détails et les à-côtés de cette réminiscence. Avec un peu de patience, on arrive à faire surgir une image inconnue, ou même une simple impression qui ne rappelle aucun souvenir ; on insiste aussitôt sur cet élément inconnu, de manière à retomber dans le troisième cas. Au besoin, on hâte l’apparition de cette partie inconnue en faisant appel à l’imagination active et en demandant au sujet de compléter la scène ou l’objet par un peu de fantaisie ; on le décroche ainsi de la forme d’esprit dans laquelle il se stabilise.
Dans le second cas, qui est le plus général, le mot prononcé a déterminé une réminiscence : on émet alors une série de mots en variant leur sonorité de leur nature. On passe, par exemple, d’un mot signifiant une représentation d’eau, comme un lac, à un autre indicateur de feu, ou de roches, ou d’un objet concret. Au bout d’un temps généralement court, on fait surgir une image inconnue et on tombe dans le troisième cas. Si les réminiscences persistent quand même, cela indique que le sujet se stabilise dans son subconscient, soit en raison d’un état de fatigue, soit parce qu’il conserve encore quelques préoccupations et n’est pas assez passif. Alors, on s’arrête sur la réminiscence la plus complexe et on oblige le sujet à porter son attention sur elle, en lui posant une série de questions sur les détails et les à-côtés de cette réminiscence. Avec un peu de patience, on arrive à faire surgir une image inconnue, ou même une simple impression qui ne rappelle aucun souvenir ; on insiste aussitôt sur cet élément inconnu, de manière à retomber dans le troisième cas. Au besoin, on hâte l’apparition de cette partie inconnue en faisant appel à l’imagination active et en demandant au sujet de compléter la scène ou l’objet par un peu de fantaisie ; on le décroche ainsi de la forme d’esprit dans laquelle il se stabilise.