Volonté et affectivité
Certains auteurs, tels que Wundt et Rignano, ont vu dans la volonté un prolongement et une complication de la vie affective.
Certains auteurs, tels que Wundt et Rignano, ont vu dans la volonté un prolongement et une complication de la vie affective.
« Il n'y a pas de volition sans état affectif, écrit Wundt, et, jusque dans la délibération, les représentations elles-mêmes n'agissent que par l'intermédiaire de l'affectivité. »
De son côté, Rignano affirme que, « au fond, la volonté n'est pas autre chose qu'une tendance affective véritable et propre, inhibitrice des autres en ce qu'elle est à plus longue portée, et qui, à son tour, pousse à l'action comme toute autre tendance affective en général ».
En réalité, bien que la volonté soit inséparable de certains états affectifs, il est difficile d'y voir, comme le fait Wundt, un simple prolongement de l'affectivité qui est ce qu'il y a de moins discipliné en nous. D'autre part, la volonté n'est pas, comme le pense Rignano, dans l'opposition des tendances qui conduit à l'incertitude et à l'indécision, mais elle est dans l'acte qui règle cette opposition.